Africa'nti : Brèves : Voeux 2001

Pourquoi un GDRI ?

Pour valoriser les acquis, poursuivre et élargir les travaux d'Africa'nti

Ce réseau est né de la volonté du CNRS et du Ministère français des affaires étrangères (MAE) d'institutionnaliser et de prolonger le programme de recherche et réseau Africa'nti du CEAN, l'observatoire de l'insertion des technologies de la communication dans les Suds, qui s'est déroulé entre 2001 et 2004 avec le soutien du programme PROCOOPTIC, programme de coopération sur les TIC du MAE. Le programme Africa'nti se poursuit au CEAN en partenariat avec les 12 laboratoires associés dans le GDRI NETSUDS.

Pour poursuivre la dynamique collective existante et fédérer des groupes de recherche en sciences sociales :

En travaillant sur l'insertion des TIC dans le monde en développement (ou pays des Suds) selon une double logique : pluridisciplinarité et comparatisme, et ainsi mieux valoriser une articulation scientifique Nord-Sud, Sud-Nord et Sud-Sud.

Pour compléter le dispositif de recherche français sur les enjeux des NTIC.

Un tel GDRI s'inscrit dans les priorités de recherche françaises, européennes et internationales :

Le 6ème PCRD, la Banque Mondiale (infodev), PNUD, UIT, et régionales, Commission économique pour l'Afrique,CEA, Nepad.

Les pays du sud concernés sont tous en train d'élaborer des stratégies de développement des TIC en conformité avec les recommandations du premier sommet mondial sur la société de l'information où l'Afrique a plaidé pour une solidarité numérique et dans le cadre du NEPAD, le nouveau partenariat pour le développement.

Le premier sommet de l'ONU sur la société de l'information (auquel de nombreux membres du réseau ont participé) s'est tenu à Genève en décembre 2003 et nous avons participé au second à Tunis en novembre 2005.

Nos grandes orientations de recherche sont :

Des analyses sur les processus et modalités d'insertion et d'utilisations des TIC et sur leurs conséquences en terme de « développement » (changements, recompositions sociales et spatiales, croissance ou stagnation économique etc) par le biais de stratégies d'acteurs qui s'incarnent dans des politiques publiques ou autres et dans des formes d'usages individuels ou collectifs.

Travailler sur l'insertion des TIC dans les sociétés c'est choisir un point de vue privilégié pour comprendre les transitions actuelles vers une « globalisation » des économies qui bouleverse les modes de vivre et de penser des sociétés. Des stratégies internationales portées par un discours mythique, jusqu'aux formes d'appropriation locales, notre ambition est en fait de présenter un point de vue critique sur les enjeux multiples dont ces technologies sont porteuses.

LES MEMBRES
13 équipes sont associées, soit un total de 62 chercheurs

En France
Le Centre d'Etudes d'Afrique Noire (CEAN) de l'Institut d'études politiques de Bordeaux, responsable du programme AFRICA'NTI

L'équipe Pratiques Collectives Distribuées (PCD) du LIMSI, Département sciences et technologies de l'information et de la communication du CNRS à Orsay

Le GRESOC et son programme e-atlas, de l'Université de Toulouse II, le Mirail

Le Département Santé et société, UROO3 Travail et mondialisation de l'IRD, à Montpellier

Le programme migrations de la MSH de Paris

L'équipe sur les milieux arides de l'université de Rouen (LEDRA)

En Norvège

Stein Rokkan Centre for Social Studies de l'Université de Bergen

En Tunisie

L'Ecole Supérieure des Communications de Tunis

En Algérie

Le Centre de Recherche en Economie Appliquée au Développement à Alger

En Afrique du Sud

L'Institut français d'Afrique du Sud (IFAS)

Le Council for Scientific and Industrial Research (CSIR) à Prétoria

Au Sénégal

Le Laboratoire de recherche Africajuris de l'Université Gaston BERGER de Saint-Louis

L'équipe Prospective/dialogue politique (DIAPOL) de l'organisation internationale ENDA Tiers Monde à Dakar

Pour en savoir plus : voir le site de Netsuds ( www.gdri-netsuds.org )

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