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Des 1 et des 0 : l’informatique est électrique
juin 2000
Banalité que de dire que les ordinateurs fonctionnent à l’électricité. Peu de rapports spécialisés mentionnent cependant la dépendance étroite entre ces secteurs. Pour que les réseaux électroniques fonctionnent normalement , il faut de plus que l’ensemble des noeuds du système soient opérationnels. Quoique l’on dise sur le « principe internet » voulant qu’il existe toujours une route pour atteindre son but, cela reste un voeu pieu lorsque n’existe qu’une seule issue permettant de faire passer un mail à l’international, comme c’est le cas de nombreux pays africains. Il faut donc de l’électricité de bout en bout pour faire de l’internet, en permanence ou du moins suffisamment souvent pour assurer une qualité de service minimale (les serveurs ont heureusement la capacité de garder les messages et de les envoyer plus tard si leur correspondant ne répond pas). Or cette électricité fait souvent défaut. Pour ces seuls trois derniers mois le Niger, l’Ethiopie, le Kenya ont connu des coupures plus ou moins drastiques mais planifiées. En d’autres temps ce furent le Ghana ou le Bénin. Sans parler bien sûr des coupures ponctuelles devenues banales à Bamako ou ailleurs. On peut bien multiplier les groupes électrogènes pour alimenter les machines et leur adjoindre des onduleurs pour les protèger un peu des sautes d’humeur et de tension du réseau électrique, il n'en reste pas moins qu’un réseau électrique fonctionnel est une variable à ne pas oublier dans le système des réseaux électroniques.
Eric Bernard
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