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Bamako 2000 : Compte-rendu de l'atelier "commerce électronique"
Avril 2000
L'intérêt du commerce électronique est reconnu en Afrique. L'atelier a permis d'entrevoir des expériences très variées; du "Trade point Center" au Sénégal, une fondation financée à 70% par l'Etat, qui compterait un millier d'abonnés, essentiellement (70%) des gens du secteur informel ? à l'individu qui fait de la traduction en anglais, pour 1500$ par mois en produits et 300$ de bénéfices ce qui lui permettrait de faire vivre une famille avec trois enfants. Des exemples ont été présentés aussi en Amérique Latine, au Pérou ; artisanat à Cuzco, en Argentine; vente de vin.Annie Chéneau-LoquayOn a souligné à plusieurs reprises le rôle du secteur "informel" qui contrôle largement le commerce de gros et de demi gros dans la sous région Ouest africaine et qui est le "moteur de l'économie", et donc la nécessité que ce secteur utilise Internet. Il a été préconisé d'étudier les mécanismes du commerce informel afin de proposer avec Internet autant de garanties que dans le système traditionnel. Des exemples existent déjà comme l'association des femmes entrepreneurs qui se sont branchées à Internet, et ont des sites : il existe une fédération des femmes entrepreneurs africaines affiliée à une fédération internationale avec des représentantes des associations nationales dont la présidente et fondatrice est une commerçante ghanéenne. Cette fédération a été mandatée par le conseil des Ministres de la Commission économique pour l'Afrique, CEA en 1993 à la rencontre d'Accra. Des centres régionaux et nationaux ont été créés pour connecter les associations, un serveur existe à Addis Ababa, des points focaux avec des centres d'affaires dans certains pays comme le Sénégal. L'utilisation d'Internet permettrait de développer les activités. (à voir)
Les recommandations de cet atelier reflètent bien les préoccupations des intéressés :
- créer des moyens de paiement adaptés (inter-bancarité)
- créer un environnement favorable au déploiement des NTIC ; lever les contraintes logistiques,communications matérielles et immatérielles, infrastructures sous régionales ; noeuds internet,"exchange point",
- mettre à disposition des informations sur les entreprises, les lois, etc, mettre en place au niveau de chaque zone économique un système d'information (site) sur les avancées du commerce électronique,
- créer un cadre juridique adéquat en s'inspirant du travail déjà fait ailleurs (ONU, UE)
- soutenir l'initiative privée en libéralisant le commerce.
- trouver des formules souples pour le secteur informel,
- adopter les standards de qualité internationale,
- créer un programme sectoriel pour vulgariser les NTIC.
[autres brèves]
Responsable du projet :
Annie Chéneau-Loquay
Directrice de recherche CNRS
CEAN (UMR CNRS-IEP)
Maison des Suds
12 Esplanade des Antilles
F- 33607 PESSAC CEDEX
a.cheneau-loquay@sciencespobordeaux.frResponsable du site web :
Raphaël Ntambue
CEAN (UMR CNRS-IEP)
Maison des Suds
12 Esplanade des Antilles
F- 33607 PESSAC CEDEX
tntambue@ulb.ac.be
copyright et autres informations légales.